Bordeaux Art & Design 2024
Bordeaux Art Design vit sa nouvelle édition du 31 mai au 2 juin au hangar 14. D’un peu partout dans le monde, seront présentes une soixantaine de galeries, et bien sûr des peintres, des photographes, des plasticiens, des designers. Avec en prime des conférences au sujet du marché de l’art. Des visites commentées …
Une ville ancienne toujours ouverte
Instinctivement, le BAD+ s’est situé à Bordeaux, une des rares villes de France à être connue internationalement, une ville de traditions, de négoces, de raffinements, de plaisirs de vivre. Une ville où des milliers de mascarons ornent les fenêtres, où la Garonne semble se reposer une dernière fois avant d’aller se jeter dans l’Océan et rejoindre New York, la ville qui est en face de Bordeaux, de l’autre côté de la rive lointaine. La tradition de Bordeaux oscille entre cannelés, bécébégisme et week-ends sur le Bassin dès qu’il fait beau … Tout le monde est open. Les circonstances s’y prêtent. Le mental ensoleillé et aéré s’y prête. Dans un tel contexte, tout est possible en matière d’art et d’évolution de l’art. La capacité d’ouverture est souple, dans un monde toujours ancien, toujours nouveau, complètement tourné sur des forces vitales et modernistes depuis la première exportation d’une amphore de Bordeaux bien avant Jules César. Le BAD+ a donc tout à fait à sa place au Hangar 14 de Bordeaux, sur les quais d’où partaient, il n’y a pas si longtemps que cela tous les bateaux, tous les marins, tous les capitaines, en route vers les grands ports du monde. Bordeaux. Bordeaux, Art & Design, BAD+ 2024 vont se mêler à l’art de vivre, respirer les perspectives d’un monde en pleine mutation artistique avec ses nouveaux paradigmes, ses diversités, on s’en rend compte aux œuvres de ces artistes réunis, c’est quelque chose en passe de se rendre central, comme une définition du futur, alors que de terribles changements se préparent.
Un art nouveau, un art total
L’art contemporain s’est visiblement transformé. On commence à bien le distinguer du 20e siècle. On le reconnaît au coup d’oeil. Comme une étrange sensation correspondant à notre nouvelle époque. Une forme de l’art total. Qui rejoint la physique, la biologie, le monde quantique des invisibles, des choses qui n’ont pas de nom encore. C’est le passé, en fait, à la puissance dix, à l’exponentiel, en fait, ce n’est plus du tout pareil. Les artistes 2024 cherchent de nouvelles sonorités silencieuses, mais bien plus révolutionnaires que celles du siècle passé. Ils se sont souvent remis à montrer des visages et des corps. Ils sont moins structuralistes, moins jansénistes, presque plus marxistes, moins tournés vers la matière, ils composent avec des inconnues, peut-être des visions mathématiques fondées sur le sentiment inconscient d’une nouvelle biologie du monde, ou de nouveaux calculs dans les mathématiques floues ou bien la physique quantique. Cette souplesse se trouve sur la nouvelle esthétique des meubles, sur les nouvelles prises de photographies, et puis sur les peintures aussi, bien sûr. Ce n’est pas seulement dû à ces nouvelles sciences qui changent déjà notre mental petit à petit, notre conscience s’est déjà beaucoup modifiée, et les artistes nous le disent avec leurs mots sans mots. Leurs figures, leurs lignes, leurs couleurs s’assemblent dans un nouveau genre évolutif qui n’a pas encore trouvé son appellation. On devrait parler d’art total, parce qu’il n’y a plus de barrière entre les arts, les gens, les pensées, les discours, le perçu des choses et leur message d’une éternité dont on ne sait rien, pas grand chose, alors que l’intelligence est de plus en plus artificielle, ce qui ne veut pas forcément pas dire grand chose en terme de création pure. Car la pure création est en mouvement perpétuel, c’est une pulsion qui ne se contrôle pas. Elle métamorphose son langage à chaque instant. Depuis la première grotte de Lascaux, elle est la plus grande intelligence artificielle du monde.
Le bel événement
En se positionnant sur cette vue de la Garonne, au cœur de Bordeaux, en voulant illustrer cette alliance de l’Art et de l’Art de vivre, les créateurs de ces rendes-vous du BAD ont donné au monde de l’art international une nouvelle partition avec laquelle on va devoir compter.
Des visites privées à destination des collectionneurs et amateurs d’art sont organisées en parallèle dans des propriétés viticoles du Bordelais présentant vins de prestige et collections d’envergure. C’est le parcours Entre’vues, il fait écho au parcours l’Art dans la Ville, balade à la rencontre de l’esthétisme de Bordeaux, de cette sensation subtile qui représente tout un état d’esprit, toute une façon de se situer.
À l’occasion de cette 3ème édition, le BAD+ lance deux Prix, l’un avec l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, l’autre avec le Château Kirwan. Le but : soutenir la scène Art et Design émergente du territoire. Et, ce qui est inédit pour un Salon, un programme de Résidences dans les châteaux est mis en place, à destination d’artistes issus des galeries participantes. Les œuvres crées in situ pourront être proposées aux collectionneurs et visiteurs du BAD+ 2024.
Pour résumer, BAD+ Bordeaux Art & Design est le premier salon d’art contemporain d’envergure internationale célébrant les liens entre arts, design et art de vivre, au coeur d’une destination mondiale .
Pour tout renseignement : BAD+ BORDEAUX ART & DESIGN; Fondé par Jean-Daniel Compain et Beam (Bordeaux Events and More). Commissariat général : Jean-Daniel Compain accompagné de Haily Grenet et Marie Maertens. www.bad-Bordeaux.com